Portrait de Doctorants : Tristan Couraud, une thèse pour comprendre les interactions entre les plantes et les micro-organismes dans les sols contaminés
Tristan Couraud a rejoint le laboratoire Chrono-Environnement, implanté sur le site universitaire de Montbéliard, en 2022 à l’occasion de son stage de Master. Aujourd’hui, après trois années de recherche scientifique sur les interactions entre plantes et micro-organismes, il arrive à la fin de son doctorat et partage avec nous son parcours, ses travaux et ses ambitions pour la suite.
Bonjour Tristan, tout d’abord pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Tristan Couraud, j’effectue mon doctorat depuis 2022 au sein du laboratoire Chrono-Environnement à Montbéliard, unité mixte de recherche rattachée à l’Université Marie et Louis Pasteur (UMLP) et sous tutelle du CNRS. J’ai débuté mon parcours universitaire par une Licence en Biologie des organismes, des populations et des écosystèmes à Guingamp puis j’ai réalisé un Master en toxicologie et écotoxicologie à l’Université du Mans. C’est à l’occasion de mon stage de M2 que j’ai intégré le laboratoire. À la suite de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’y poursuivre la thèse que je mène actuellement.
Concrètement, comment s’organise votre semaine de doctorant au sein du laboratoire ?
Je travaille à plein temps au laboratoire à Montbéliard depuis octobre 2022, et mon contrat est d’une durée de 3 ans. Mon doctorat bénéficie d’un financement de la part de la région Bourgogne Franche-Comté. Parfois, je suis amené à me déplacer au laboratoire à Besançon, notamment pour y réaliser des expérimentations.
Quelles ont été les étapes depuis le début de votre contrat de doctorant ?
Au début de mon doctorat, en octobre 2022, j’ai effectué un travail de synthèse bibliographique afin d’identifier les zones inexplorées de mon sujet de thèse. En parallèle, j’ai assuré un service d’enseignement au sein du département SVE (Sciences de la Vie et de l’Environnement) de l'UFR STGI pendant 4 mois.
Pendant les 18 mois suivants, j’ai réalisé différentes expérimentations afin de répondre aux différentes hypothèses de travail. En ce moment, sur la fin de mon travail doctoral, je rédige le manuscrit de ma thèse ainsi que les articles qui décrivent les résultats obtenus.
Parlons de votre sujet de thèse, comment s’intitule-t-elle et en quoi consiste-t-elle ?
Ma thèse s’intitule : « Communication entre les plantes et les micro-organismes dans les sols multi-contaminés : rôle dans le devenir des polluants et la restauration des fonctions écologiques ».
En résumé, il s’agit de comprendre comment les plantes et les micro-organismes interagissent dans les sols contaminés et d’étudier les mécanismes de communications afin d’analyser le rôle de ces interactions dans la transformation et l’extraction des polluants.
Dans cette thèse, quel est l’aspect qui vous anime le plus ?
Ce que je trouve le plus intéressant dans ce travail de recherche, c’est la mise en place d’expérimentations qui nous permettent de répondre aux questions scientifiques que nous nous posons.
Quels chemins envisagez-vous après votre doctorat ?
Le débouché le plus courant après le travail de thèse est la recherche publique avec le parcours classique de post-doctorant qui mène au concours de Maître de conférences. Cependant les postes sont de plus en plus rares et le secteur est de plus en plus concurrentiel. Pour ma part, je pense m’orienter vers le secteur privé une fois ma thèse achevée, en France ou à l’étranger.
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